Les formes géométriques seules étaient à étudier, selon Descartes. Pourtant, le dynamisme de la nature était le fondement de la loi naturelle, c’est pourquoi les Grecs appelaient le vivant Psychê, souffle, et que les romains l’appelaient Animus, principe de mouvement. Aristote appelle le mouvement, entéléchie, dans le sens où celui qui se meut possède déjà sa fin, quand bien même cette possession serait imparfaite. Si un mouvement a une finalité, certains être la poursuivent sans la connaître, comme une fleur qui pousse, d’autres la poursuivent par une connaissance sensible, comme le chien qui ronge un os. Mais l’homme poursuit sa fin en ayant une connaissance universelle, c’est-à-dire la poursuivant pour elle-même, demeurant dans une indétermination.
Cours de Philosophie de la nature sur le principe de causalité.