Le juste se voue à Dieu avec empressement, zèle et ardeur.

Le Christ ne peut pas posséder formellement la vertu de pénitence puisque la pénitence est d’abord la pénitence pour ses propres péchés. Il éprouve cependant la détestation du péché et d’offenser Dieu par ses vertus de charité et de religion. Le premier acte de la vertu de religion est de se vouer à Dieu avec empressement, ardeur et zèle. Cette vertu découle de la vertu de justice qui porte à rendre à Dieu ce qu’on lui doit. La peur de Dieu ne peut pas se trouver en Jésus puisqu’elle est une crainte servilement servile, qui porte à craindre son châtiment. En revanche Jésus connaît la crainte filiale qui est la crainte d’être séparé de celui qu’on aime. C’est une belle crainte de l’amour, crainte de révérence suscitée par l’admiration de la grandeur de Dieu. Le charisme prophétique dans le Christ ne relève pas directement des vertus. Jésus est plus que prophète, il est la plénitude des prophètes. Ce don qu’il possédait en qualité d’habitus, il l’actualisait autant de fois que le réclamait sa mission.

Cours de Christologie sur la vertu de religion et de science dans puis sur les trois modes de connaissance dans le Christ