Le Concile Vatican II n’a pas voulu donner une définition dogmatique du laïcat et en reste donc à une description vitale, de la vie du laïc. La sécularité est le caractère propre du laïc. Elle joue quasiment le rôle d’espèce, c’est une quasi-spécification. Il ne manque donc rien au laïc à sa qualité de chrétien pour être rendu participant de la nature divine. Le laïc a tout puisqu’il a le baptême et la confirmation. Son caractère propre n’est pas le mariage. La matière spécifique de sa vocation est le siècle, sa vie est tissée par les activités du monde. L’engagement du laïc n’est pas caractérisé en propre par un service dans l’Eglise ou dans une paroisse. Le laïc a des grâce d’état supérieures à celles des clercs pour ordonner les réalités temporelles au Royaume des Cieux. Il ne sort pas de l’Eglise quand il est dans le monde, mais il est l’Eglise en sortie. En régime communiste, il est reproché au citoyen qui crée une entreprise de ne pas être patriote. Il y a là une confusion entre le pays et l’état. De même il n’y a pas à confondre ecclésialité et communauté. Un apostolat n’a pas à être collectif pour être ecclésial. L’apostolat de tout chrétien est toujours ecclésial ou il n’est pas. Ce n’est ni une concession de la hiérarchie ni un devoir juridique, que pour un laïc de pouvoir entreprendre une action hors d’un mandat de la hiérarchie,il y a là un devoir moral.
Cours sur les sacrements, sur les obligations des sacrements et le laïcat