Commence alors une hellénisation de certaines communautés juives, à Alexandrie par exemple, desquelles viendront certains livres saptientiaux, terme longtemps refusé par les juifs réfractaire à la notion grecque de sagesse. Il existe pourtant une sagesse juive, incarnée par le roi Salomon 1 Rs 9 -14, et approfondie dans le livre de la Sagesse, rejeté du canon juif pour avoir prétendument préféré la spéculation de la philosophie grecque à l’inspiration du Saint-Esprit. En vérité, il s’agissait ici d’une apologie de la religion juive, récupérant certains thèmes de la philosophie grecque pour mieux inviter à la foi. Ainsi il dit fou l’impie et sage l’homme pieu, prêt à mourir pour la justice.
Cours de pensée médiévale sur la sagesse juive et la philosophie grecque