Le moment carolingien est accompagné d’une uniformisation de la liturgie romaine. La forme particulière des livres liturgiques est fixée : les missels, les sacramentaires, les pontificaux. Les rubriques sont systématisées et normalisées. Le missel romain devient l’outil de l’uniformisation religieuse en occident. Les pratiques venant de pratiques religieuses antérieures se fondent alors dans la liturgie romaine. Ce mouvement d’uniformisation n’est pas vécu de la même manière orient. Le Grec n’est pas l’unique langue liturgique de l’église d’orient : le syriaque, le copte demeurent. Et jusqu’à ce jour le monde oriental garde une plus grande diversité de culte que l’occident. Louis le Pieux s’associe avec Benoît Daniane et entreprend de purifier les pratiques des monastères bénédictins en corrigeant les versions de la règle de Saint Benoît par copie fautive ou évolution locale.
Cours d’histoire de l’église au Moyen-âge sur l’uniformisation de la liturgie sous Louis le Pieux