Tout croyant, de n’importe quelle partie du monde, qui renaĂźt dans le Christ, aprĂšs avoir abandonnĂ© le chemin du pĂ©chĂ© qu’il tenait de son origine, devient un homme nouveau par sa seconde naissance. Il n’appartient plus Ă la descendance de son pĂšre selon la chair, mais Ă la race du Sauveur, car celui-ci est devenu Fils de l’homme pour que nous puissions ĂȘtre fils de Dieu.
Car si lui-mĂȘme, par son abaissement, n’Ă©tait pas descendu jusqu’Ă nous, personne n’aurait pu, par ses propres mĂ©rites, parvenir jusqu’Ă lui. ~
Un si grand bienfait appelle de notre part une reconnaissance digne de sa splendeur. En effet, comme nous l’enseigne saint Paul, nous n’avons pas reçu l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les dons de la grĂące de Dieu. On ne peut l’honorer avec assez de piĂ©tĂ© qu’en lui offrant ce que lui-mĂȘme nous a donnĂ©.
Sermon de saint Léon le Grand pour Noël
Office des lectures de la saint Sylvestre Ier