Les conciles manifestent la capacité de l’Eglise de se réunir.

À la fin du IIème siècle, le nord de l’Afrique a atteint son apogée économique – l’Afrique fournit en blé la ville de Rome–, mais aussi littéraire – avec Apulée notamment. Au IIIè siècle, la cohabitation est parfaite entre ceux qui habitaient cette région, les punique, les berbères et les colons italiens. Carthage est la tête de l’Afrique du Nord, le lieu de l’évêque primat de cette région du christianisme, au point qu’en 210, nous avons les premières traces d’un concile africain. Cela témoigne d’une vie d’église capable de se réunir, sans être persécutée. Les persécutions qui ponctuaient donc la vie de l’église, de manière sporadique, n’empêchaient pas que cette dernière soit par ailleurs tolérée.

Cours de Patrologie latine sur la Passion de sainte Perpétue