Dans le modèle colombanien, l’ascétisme personnel, la mortification des sens dans le but du combat pour le salut prend une dimension souvent héroïque et spectaculaire dans le silence, dans l’obéissance quasi-absolue à l’abbé, dans le jeûne quasi-permanent. Les moines doivent être des athlètes de Dieu. il importe que la vie Monastique soit une rupture aussi franche et violente que possible avec l’esprit du monde. Faire son salut, c’est racheter le poids de ses fautes, dans cette conception.
Saint Colomban, Biographie
Cours d’histoire de l’église au Moyen-âge sur le monachisme