Sans nous en rendre compte, en pensant que tout dépend de l’effort humain canalisé par des normes et des structures ecclésiales, nous compliquons l’Evangile et nous devenons esclaves d’un schéma qui laisse peu de place pour que la grâce agisse. Saint Thomas d’Aquin nous rappelait que les préceptes ajoutés à l’Évangile par l’Église doivent s’exiger avec modération « de peur que la vie des fidèles en devienne pénible » et qu’ainsi notre religion ne se transforme en « un fardeau asservissant ».
Gaudete et Exsultate, Exhortation apostolique du Pape François sur l’appel à la conversion
N°59
Citant Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique I-II, q. 107, art. 4.