Le sexe des ordinands fait partie de la substance du sacrement de l’ordre, et l’Eglise n’est pas plus capable d’ordonner des femmes que d’eucharistier des galettes de maïs. Il n’y a pas atteinte à l’égalité dans le fait que l’ordre ne soit conféré qu’aux hommes puisqu’aucun homme ne peut revendiquer d’être ordonné. L’ordination n’est pas un droit mais un don, un appel personnel adressé par Dieu et reconnu par l’Eglise. L’ordination ne confère aucune supériorité dans la dignité puisque l’égalité fondamentale des chrétiens est dans leur participation à la grâce sanctifiante et non dans le ministère ordonné.

Cours sur le Sacrement de l’Ordre sur la non ordination des femmes et le caractère de épiscopal