Notre culpabilité dérègle notre rapport aux sacrifices

Francis Mouhot : je vais parler de l’homme, de l’évolution de ses représentation de Dieu, et de l’avis de certains psychologues sur la question. Les hommes ont inventé les dieux protecteurs contre les forces de la nature, et des dieux tout-puissants, comme l’emblème du troisième reich, ce dieu avec nous qui nous fait gagner des batailles. Le risque, comme Nabuchodonosor, est que le plus puissant des hommes se prenne pour un dieu : Daniel « ton coeur s’est enflé, tu te dis dieu, alors que tu es homme ». Les grecs ont vu ds dieux dans les émotions qu’ils ne maitrisent pas. Puis il existe un dieu que les hommes n’ont pas créé, transcendant, et créateur de toutes choses. Ce dieu, ont voit ses œuvres, mais on n’arrive à le représenter ni par des mots, ni des images, ni des concepts. Il entend les prières. Mais une chose surprenante est que les hommes ont toujours préféré les dieux qu’ils s’inventent eux-mêmes. On appelle cela l’idolatrie. Pour David, ce qui compte, ce sont les paroles qui sortent de la bouche de ce dieu. On peut donc se demander Qui a inventé la parole. Elie, saint Paul, tous vont dénoncer l’idolatrie. A une époque, on sacrifiait aux dieux. Puis David a remarqué que Dieu n’appréciait même pas les sacrifices. Mais alors, on aurait du arrêter. Mais le psychologue est bien placé pour savoir que les sacrifices ont la peau dure. Cela est surement du à une culpabilité solidement enracinée.

Qui a inventé Dieu ? (interventions) Daniel Sibony, Francis Mouhot et Henri Blocher