On obéit à un bien désirable, mais pas à une prescription qui en elle-même n’est pas désirable. Nous sommes co-créateurs dans la participation au bien qui nous est donné, mais pas dans l’invention du bien. La liberté atteint sa perfection en étant asservie au vrai bien, qui est Dieu. Considérer la raison comme absolue, refuser de l’asservir au bien conduit à concevoir la conscience comme infaillible.
Cours de Théologie morale sur Veritatis splendor