Les positivistes du XIXème siècle n’ont considéré que la conscience psychologique, la conscience morale n’étant selon eux que le produit de la biologie, sous prétexte que l’évolution psychobiologique suffirait à développer un comportement moral. Le fait que ces animaux seraient capables d’attendre une récompense, de contracter une alliance, de demander pardon et d’être fidèles en amitié en serait la preuve. Mais il y a là le champ sémantique de ces mots en est réduit au seul plan psychologique. Que les perroquets répètent une phrase ne justifie pas qu’on prétende qu’ils parlent. Quoiqu’il en soit, ce sophisme a eu pour conséquence de chasser la religion et la philosophie du discours sur l’éthique.
Cours de théologie morale sur la prudence et la conscience