Je vous salue de Smyrne, en même temps que les représentants des Églises de Dieu qui sont ici avec moi, qui m’ont réconforté en toute chose, quant au corps et à l’esprit. Par mes liens, que je porte partout à cause de Jésus Christ tout en priant pour atteindre Dieu, je vous exhorte : Persévérez dans la concorde et dans la prière commune. Car il convient que chacun de vous, et particulièrement les presbytres, vous réconfortiez votre évêque en l’honneur du Père de Jésus Christ et des Apôtres.
Je souhaite que vous m’écoutiez avec charité, pour que ma lettre ne porte pas témoignage contre vous. Et priez pour moi qui ai besoin de votre charité dans la miséricorde de Dieu, pour être digne d’avoir part à l’héritage que je suis sur le point d’obtenir, et pour ne pas être écarté.
La charité des Smyrniotes et des Éphésiens vous salue. Souvenez-vous dans vos prières de l’Église qui est en Syrie. Je ne suis pas digne d’en porter le nom, étant le dernier de ses fidèles. Portez-vous bien en Jésus Christ, soyez soumis à l’évêque comme au commandement du Seigneur, et soyez soumis également au presbytérium. Chacun de vous, aimez-vous les uns les autres d’un cœur sans partage.
Mon esprit se sacrifie pour vous, non seulement maintenant mais aussi lorsque je rejoindrai Dieu. Je suis encore en danger, mais il est fidèle, le Père, en Jésus Christ, pour exaucer ma prière et la vôtre. En lui, soyez irréprochables.
Lettre de saint Ignace d’Antioche aux Tralliens
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