Si le jugement de la conscience a toujours raison, alors il n’y a pas de vérité en matière de morale et de religion.

Il est indiscutable qu’il faut toujours suivre la sentence claire de sa conscience. Mais si le jugement de la conscience a toujours raison, alors il n’y a pas de vérité en matière de morale et de religion. Il n’y aurait qu’une vérité du sujet puisque les jugements de la conscience se contredisent. Aucune liberté n’existe plus alors, et les sentences de la conscience ne sont plus que des réflexes liés à des conditions sociales prédéterminées. Il doit y avoir quelque chose de plus profond, si la liberté, et donc l’humanité, a un sens.

Texte Conscience et vérité, Joseph Ratzinger

Cours de Théologie morale sur le lien entre confiance et vérité de Ratzinger