Vivant et mourant, tenez-vous donc près de Jésus et confiez-vous à la fidélité de celui qui seul peut vous secourir lorsque tout vous manquera. Tel est votre bien-aimé, qu’il ne veut point de partage, il veut posséder seul votre coeur et y régner comme un roi sur le trône qui est à lui. Si vous saviez bannir de votre âme toutes les créatures, Jésus se plairait à demeurer en vous. Vous trouverez avoir perdu presque tout ce que vous aurez établi sur les hommes et non sur Jésus ! Ne vous appuyez point sur un roseau qu’agite le vent et n’y mettez pas votre confiance, car toute chair est comme l’herbe, et sa gloire passe comme la fleur des champs.
Imitation de Jésus-Christ, II,7
Cours de Théologie spirituelle par Mgr David Macaire le jeudi – 202-