C’est ainsi que tous les fidèles qui aiment Dieu et le prochain, même s’ils ne boivent pas à la coupe de la passion corporelle, boivent cependant à la coupe de l’amour du Seigneur. Une fois enivrés par elle, ils doivent faire mourir en eux ce qui appartient encore à la terre , ceux qui ont revêtu Jésus Christ, qu’ils ne s’abandonnent pas aux désirs de la chair, qu’ils ne regardent pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas.
C’est ainsi que l’on boit à la coupe du Seigneur lorsque l’on observe la sainte charité , sans elle on pourrait se faire brûler vif, sans que cela serve à rien. Le don de la charité nous apporte ceci: que nous soyons réellement ce que, dans le sacrifice, nous célébrons sacramentellement.
Traité de saint Fulgence de Ruspe contre Fabien
“Faites cela en mémoire de moi”
Office des lectures du jour