Un composé de matière et de forme n’a de perfection et de bonté qu’en raison de sa forme, il n’est donc bon que d’une façon participée, selon que sa matière participe de la forme. Or, le bien premier et optimal, Dieu, ne peut pas être bon de façon participée, car il est bon par essence et ce qui est bon par essence est premier à l’égard de ce qui est bon en raison d’une participation.
St Thomas, ST, Ia IIae q. 2.
Cours de théologie morale sur la loi naturelle et le bien