Bien plus, nous avons montré plus haut que toutes les doctrines ensemble constituent une religion intégrale, il s’ensuit que les preuves particulières qui appuient chacune de ces doctrines appartiennent à un tout, et doivent être versées à une masse commune, de sorte que toutes sont valables pour la défense de chacune. Une collection de preuves faibles engendre une preuve forte, réciproquement, un argument puissant confère de la force à des arguments collatéraux qui seraient faibles en eux-mêmes. Par exemple, en ce qui concerne les miracles, ceux de l’Écriture ou ceux de l’Église, « il n’y en a qu’un petit nombre qui portent leur preuve avec eux, et qui sont crus pour eux-mêmes , mais ceux-là fournissent les raisons pour lesquelles nous acceptons les autres ». Personne n’irait imaginer qu’il est nécessaire, avant d’accepter l’évangile de saint Matthieu, de découvrir un témoignage primitif en faveur de chacun de ses chapitres et versets , si seulement il est prouvé qu’une partie a existé dans les premiers temps, l’existence de l’ensemble est prouvée, parce que cette partie n’est qu’une partie d’un tout , et quand le tout est prouvé, il met à couvert telles Bien plus, nous avons montré plus haut que toutes les doctrines ensemble constituent une religion intégrale, il s’ensuit que les preuves particulières qui appuient chacune de ces doctrines appartiennent à un tout, et doivent être versées à une masse commune, de sorte que toutes sont valables pour la défense de chacune. Une collection de preuves faibles engendre une preuve forte, réciproquement, un argument puissant confère de la force à des arguments collatéraux qui seraient faibles en eux-mêmes. Par exemple, en ce qui concerne les miracles, ceux de l’Écriture ou ceux de l’Église, « il n’y en a qu’un petit nombre qui portent leur preuve avec eux, et qui sont crus pour eux-mêmes , mais ceux-là fournissent les raisons pour lesquelles nous acceptons les autres ». Personne n’irait imaginer qu’il est nécessaire, avant d’accepter l’évangile de saint Matthieu, de découvrir un témoignage primitif en faveur de chacun de ses chapitres et versets , si seulement il est prouvé qu’une partie a existé dans les premiers temps, l’existence de l’ensemble est prouvée, parce que cette partie n’est qu’une partie d’un tout , et quand le tout est prouvé, il met à couvert telles

John Henry Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne
P144